Pour Laurent Berger, "cette loi a été mal lancée. Il y a la
responsabilité d'une organisation syndicale, quand il y a un texte qui
est inacceptable d'agir. Agir, c'est de le faire changer, avec des
avancées concrètes pour les salariés." Aujourd’hui, pour lui, le texte
et notamment l’article 2 sont bons. "L'équilibre qui est trouvé
aujourd'hui est celui qui convient à la CFDT. Je souhaite que l'on n'y
touche plus", a-t-il déclaré.
Laurent Berger a aussi rappelé que son syndicat
n'appelle pas à voter pour des candidats en particulier. "C'est les
citoyens qui choisissent. Nous on a appelé à voter pour personne. On a
juste appelé à battre le Front national". "On est dans une loi qui prône
le dialogue, et on trouve à droite, à l'extrême droite, du côté du
patronat, de la CGT et de FO, du côté de la gauche, des gens qui sont
opposés à ça. Cela doit nous interroger sur la conception de la
démocratie.
La CGT a déclaré que les chiffres du chômage étaient
manipulés. "Quand ils augmentent, on dit qu'il y a une explication
technique, quand ils baissent, on dit qu'ils sont manipulés. Je ne suis
pas sûr depuis longtemps que ce soit les chiffres mensuels qui soient
les plus pertinents, on a des chiffres du bureau international du
travail qui sont beaucoup plus pertinents", a réagi Laurent Berger. "Ce
sont des indicateurs, moi je m'en fiche que cela serve telle ou telle
politique. Ce qui m'intéresse ce sont les gens et que l'on fasse enfin
baisser le chômage," a insisté le secrétaire général de la CFDT.
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