Choisir la CFDT c’est partager nos valeurs de démocratie, de solidarité, d’émancipation, d’autonomie, de respect de vos droits.
jeudi 25 janvier 2024
jeudi 31 mars 2022
ELECTIONS PROFESSIONNELLES LE 8 DECEMBRE 2022
Par arrêtés du 9 mars 2022, le gouvernement a fixé la date officielle des élections professionnelles dans la Fonction publique ainsi que les dérogations accordées au vote électronique dans la Fonction publique de l’État.
Les élections professionnelles sont un temps fort pour les agents territoriaux , ainsi que pour les organisations syndicales. Elles auront lieu le 8 décembre 2022 (arrêté du 9 mars 2022)
ELECTIONS PROFESSIONNELLES LE 8 DECEMBRE 2022
Pour information :
- Les actuels Comités techniques et CHSCT seront remplacés par une instance unique : les comités sociaux territoriaux (CST). Ces CST seront obligatoirement créés dans chaque collectivité ou établissement employant au moins 50 agents. Les collectivités et établissements affiliés employant moins de 50 agents dépendront du CST qui sera créé au sein du centre de gestion.
jeudi 23 mai 2019
PAS DE PHOBIES AU BOULOT ! TOUS UNIS CONTRE LES DISCRIMINATIONS
Au travail, la CFDT s’engage pour les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (LGBTI).
La CFDT mène des politiques actives contre toutes
les discriminations au travail.
La CFDT, profondément attachée aux valeurs de solidarité
et soucieuse de défendre l’égalité au travail de toutes et tous,
combat les préjugés et toute forme de violence ou de mise à l’écart
du fait de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre.
Dans les entreprises et les administrations, les victimes
de ces violences peuvent compter sur le collectif CFDT et leurs élus
pour être écoutées, aidées et accompagnées. Nous sommes
toutes et tous concernés pour faire face, lutter et éliminer
toutes les discriminations liées à l’orientation sexuelle
et à l’identité de genre.
Les employeurs ont une obligation de prévention
et ont le devoir :
- d’impulser une politique préventive de lutte contre l’homophobie ou la transphobie, notamment à travers les Instances représentatives du personnel (CSE, DP, CHSCT);
- de sanctionner tout propos ou acte homophobe et transphobe;
- d’afficher un message clair dans l’entreprise et les administrations : tout propos LGBTIphobe sera sanctionné !
- de prendre en compte toutes les formes d’union dans les accords d’entreprise et fonctions publiques;
- d’obtenir des droits égaux pour tous les salariés et salariées (droits parentaux, retraite, réversion, prestations familiales, rente accident du travail) quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre;
- la pleine reconnaissance de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes.
Vos élus et élues CFDT de terrain sont des acteurs
incontournables dans la lutte contre les discriminations liées
à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre. Ils sauront vous
écouter et apporter les bonnes réponses.
DES AVANCÉES...
- 2013 Loi sur le mariage pour les couples de personnes de même sexe.
- 1999 Pacte civil de solidarité (PACS).
- 1982 Dépénalisation de l’homosexualité. ...
MAIS RIEN N’EST GAGNÉ !
Au cours de leur vie, en raison de leur orientation sexuelle ou
identité de genre:
- 25% des LGBT interrogés ont été discriminés dans le cadre du travail;
- 20% des LGBT interrogés ont fait l’objet d’injures ou menaces verbales sur leur lieu de travail;
- 53% des LGBT interrogés ont fait l’objet d’une agression au cours de leur vie.
POUR AGIR AU QUOTIDIEN AVEC LA CFDT, REJOIGNEZ-NOUS !
[ENTRETIEN] LAURENT BERGER : “IL NOUS FAUT UN CHOC POUR L’EUROPE”
Laurent Berger appelle à passer à la vitesse supérieure en matière écologique et sociale en Europe et met en garde les dirigeants : l’Union ne peut pas être un espace économique coupé des citoyens.
La CFDT a toujours été profondément européenne. L’Europe, cela signifie quoi pour toi ?
Dans un continent qui s’est profondément déchiré pendant des siècles, l’Europe, c’est avant tout la construction d’un espace commun de paix. Un espace où la CFDT s’est très tôt investie avec la volonté de construire des politiques communes qui protègent les citoyens et les travailleurs. À plusieurs on est plus fort et plus on est fort, plus on peut être juste. Je n’ignore pas que cet idéal européen s’est d’abord construit par une approche économique, mais nous avons réussi malgré tout, malgré les difficultés et les manques, à maintenir cette paix.
Aujourd’hui, avec la mondialisation, se pose la question du modèle de développement que nous voulons. Comment mieux articuler la performance économique, la transition écologique et la justice sociale ? L’Europe est essentielle pour apporter des réponses.
Dans le monde syndical, l’engagement européen est une marque de fabrique de la CFDT. Est-ce plus difficile aujourd’hui de défendre ce projet ?
Dans la mondialisation actuelle, sortir de l’Europe comme le souhaitent certains partisans d’un retour à l’Etat nation conduirait chaque pays à se recroqueviller sur lui-même sans être en capacité de peser sur son avenir. Ce n’est clairement pas notre vision. Après, il est vrai qu’il y a des périodes plus ou moins faciles pour défendre cette construction. Nous avons connu des périodes fastes et de vraies traversées du désert comme celle qui correspond à la Commission Barroso [2004-2014], où toute approche sociale avait disparu.
Par moments, nous avons tellement souhaité défendre cet idéal que nous avons été timides sur les reproches que nous pouvions faire à cette construction. L’Europe est consubstantielle à la CFDT, mais on peut être européen et critique. J’ai bien conscience que l’engagement européen des militants reste encore très fort, mais qu’il a été mis à mal parce que l’Union européenne est trop devenue un espace économique qui s’est coupé des citoyens.
Pourtant, l’échelon européen est de plus en plus important, même au niveau social.
Pour les citoyens, l’Europe s’est éloignée. Ils ont l’impression qu’elle ne s’ancre plus dans leur quotidien même si c’est largement faux dans beaucoup de domaines. Sur la question sociale, par exemple, l’Europe a permis des avancées sur les questions du temps de travail, sur l’égalité femmes-hommes ou sur l’exposition des travailleurs aux produits chimiques. Il reste beaucoup à faire, mais on ne peut pas tout balayer d’un revers de main. À présent, il faut absolument passer à la vitesse supérieure pour que l’Europe ne limite pas son action à de la gestion budgétaire sans véritable investissement pour l’avenir.
“C’EST EN PROGRESSANT SUR LE SOCIAL ET L’ÉCOLOGIE QUE L’EUROPE RECONQUERRA LE CŒUR DES CITOYENS.”
À quelques jours des élections, es-tu inquiet ?
Je suis inquiet car partout monte le populisme anti-européen, je suis inquiet car je constate un repli sur soi dans tous les pays de l’Union et je suis inquiet car je ne sens pas de volonté politique d’impulser un renouveau en Europe. Le président de la République s’est prononcé en ce sens, mais on ne sent pas un élan pour construire un véritable pilier social. Personne ne semble vouloir dire : « On va mettre X milliards sur la transition écologique, X milliards pour la formation des travailleurs et X milliards sur un fonds de solidarité pour les territoires les plus en difficultés en Europe. »
C’est en progressant sur le social et l’écologie que l’Europe reconquerra le cœur des citoyens. Si elle n’est pas capable de montrer qu’elle va œuvrer pour qu’il y ait dans chaque pays un salaire minimum qui puisse élever le niveau de vie des travailleurs concernés et limiter le dumping social, si elle ne pousse pas à une forme de convergence sur les salaires et la protection sociale, on n’arrivera pas à redonner l’envie d’Europe.
Tu tires un bilan critique de la dernière mandature ?
La dernière mandature a permis de sortir du désert Barroso. La Commission Juncker a quand même permis la déclaration du socle européen des droits sociaux. C’est à la fois un levier et un espoir. Il y a la prise en compte du fait que la seule rigueur budgétaire ne peut faire œuvre de politique. C’est d’ailleurs vrai à l’échelle européenne comme au niveau national. Le Parlement européen a également pris davantage de poids. Il y a donc de l’espoir. Le souci, c’est qu’il y a quinze ans nous n’étions pas soumis à la même pression des partis populistes.
BEAUCOUP ONT COMPRIS QUE SI L’EUROPE NE SE RAPPROCHE PAS DES TRAVAILLEURS, IL Y AURA UN DÉCROCHEMENT FATAL.
Aujourd’hui, tous les partis politiques défendent dans la campagne une Europe sociale, une Europe qui protège… Est-ce que les mentalités changent ? Y vois-tu une opportunité ?
Beaucoup ont compris que si l’Europe ne se rapproche pas des travailleurs, il y aura un décrochement fatal. Le Brexit doit servir de leçon : il montre où l’irresponsabilité des politiques peut mener et confirme que l’on a intérêt à rester unis. Le problème, c’est qu’on ne convainc jamais en faisant une démonstration par le pire. On convainc en faisant des propositions. Et, une fois élu, il faut passer à l’acte. Il nous faut un choc. On pourrait commencer par instaurer une assurance-chômage européenne. C’est une piste défendue par la CFDT.
La CFDT appelle à voter, mais ne donne pas de consigne de vote. Pourquoi ?
La CFDT est fidèle à sa ligne d’indépendance. C’est aux citoyens de décider quel candidat répond à leurs préoccupations. Nous affirmons par ailleurs qu’il ne faut pas apporter sa voix aux candidats qui prônent une sortie de l’Europe ou qui se positionnent pour un retour en arrière. Et de manière très claire, nous affirmons qu’il faut rejeter l’extrême droite. Il faut voter. Et voter pour l’Europe !
Tu seras candidat à la présidence de la Confédération européenne des syndicats (CES) lors de son 14e congrès qui se tiendra à Vienne, du 21 au 24 mai 2019. Quelles sont les priorités que tu t’es données ?
J’ai accepté d’être candidat à cette fonction non opérationnelle [le président de la CES est obligatoirement un secrétaire général d’organisation en fonction. L’animation au quotidien de la Confédération est assurée par le secrétariat de la CES] car j’estime que le syndicalisme européen a besoin de toutes les bonnes volontés pour exister.
Je vois trois axes prioritaires. Le premier, c’est de peser sur les acteurs, que ce soit la Commission, le Conseil ou le Parlement avec des objectifs très concrets : la déclinaison du socle européen des droits sociaux, le salaire minimum, l’assurance-chômage... Nous voulons également obtenir des financements pour la transition écologique et revoir les logiques industrielles et commerciales pour mieux protéger nos économies dans la mondialisation.
Le deuxième axe, c’est de réinterroger la manière dont la CES exerce le rapport de force. Le syndicalisme européen est aujourd’hui trop institutionnalisé. Il doit mener des campagnes auprès des travailleurs qui soient relayées par l’ensemble des organisations membres. Pour cela il faut recréer du lien avec les affiliés. Aujourd’hui, le syndicalisme européen a le même problème que l’Europe. Il n’est pas incarné, il n’est pas assez présent dans la vie des travailleurs.
Le troisième axe, c’est de répondre à la crise du syndicalisme en Europe. Tous les ans, on perd 500 000 adhérents, soit deux millions dans le mandat précédent. Il faut donc aider l’ensemble des organisations à mener des campagnes de syndicalisation et réfléchir à la manière d’accueillir les travailleurs non salariés. Nous devons sortir le syndicalisme européen de Bruxelles, le rapprocher des territoires.
En Europe, la place des corps intermédiaires est également fragilisée ?
Les gouvernements se suffiraient bien à eux-mêmes. Tout juste, ils se verraient bien nous consulter une ou deux fois par an pour recueillir notre position. Il y a un combat à mener pour instaurer un vrai rapport de force syndical. Le syndicalisme européen pourrait initier un mouvement en y associant la société civile à l’image de que nous faisons en France avec le pacte du pouvoir de vivre. Et nous devons aussi mener des négociations dignes de ce nom avec le patronat européen.
Tu appelles à une mandature de combat syndical ?
Il faut avoir conscience du modèle démocratique et social que nous avons construit en Europe et que nous envient nombre de camarades dans le monde. Cette culture commune européenne, faite d’idéal démocratique associé à une protection sociale et à des services publics, est à consolider et à faire grandir. L’ensemble des organisations syndicales dans les pays membres ont une responsabilité. La CFDT tiendra la sienne.
Propos recueillis par jcitron@cfdt.fr
COMPTE RENDU DU COMITÉ TECHNIQUE DU 22 FÉVRIER 2019
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Le
22 février dernier s’est tenu le premier Comité Technique de cette nouvelle
mandature.
Parmi
les sujets traités, le protocole sur les conditions de travail en faveur des
agents des services techniques à été abordé. Outre quelques corrections audit
protocole avant sa signature et l’idée d’une astreinte d’été ayant été rejetée
par les élus pour des raisons budgétaires, vos Représentants de la CFDT ont
indiqué qu’il serait intéressant d’étudier la possibilité de mettre en place
une astreinte hivernale, (salage), sur trois mois de décembre à février.
Autre
sujet, la prime ou plutôt dotation versée par la Préfecture dans le cadre des
titres sécurisés, à savoir les passeports et autres pièces d’identités. Vos
Représentants de la CFDT ont souhaité savoir combien se portait cette dotation
versée par la Préfecture à la commune et à combien d’agents cela avait
profité ?
Il
nous a été répondu qu’une prime de 6000 euros aurait été accordée pour le
respect des engagements et qu’une partie de cette prime a été accordée aux
agents de l’accueil et agents administratifs qui ont aidé à l’accueil.
Vos
représentants de la CFDT ne critiquent pas le fait qu’une prime ait été versée
aux agents les plus concernés, bien au contraire, mais relève que lors d’un
précédent Comité Techniques, l’idée de redistribuer cette dotation à l’ensemble
des agents en bon Cadhoc ou autres avait
trouvé un écho favorable. Il a été répondu à vos représentants de la CFDT qu’il
n’était pas logique de verser une prime aux agents qui n’étaient pas
directement concernés par l’accueil. A cela, vos Représentants de la CFDT ont
répondu qu’il était regrettable que l’engagement pris par Mme Le Maire lors de
précédentes réunions n’ait pas été respecté.
Pour
le prochain Comité Technique, vos Représentants de la CFDT vont demander que
leur soit présenté le document indiquant le montant exact de la dotation versée
par la Préfecture et nous enquêterons auprès des agents concernés le montant
des primes versées et le nombre d’agents concernés ??
Le
tableau d’avancement de grade a été abordé, ainsi que le plan de formation.
Nous vous recommandons de consulter le compte rendu du Comité Technique.
Nous pouvons
vous annoncer que la journée du Maire a été une nouvelle fois reconduite.
Néanmoins, nous vous consulterons pour connaître votre avis sur l’idée que
cette journée puisse être prise en heures ?
Syndicalement
La section locale de
la CFDT
mardi 9 octobre 2018
Réforme des retraites: "Si on touche aux 62 ans, la CFDT est mobilisée", selon Berger
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a prévenu lundi que si l'âge de départ à la retraite, aujourd'hui fixé à 62 ans, était repoussé dans la réforme en cours d'élaboration, son syndicat se mobiliserait contre.
"Il faut que l'âge de départ à la retraite reste à 62 ans, il faut que ce soit +je cotise et je reçois+ dans les paramètres actuels et on améliore à l'intérieur des paramètres", a déclaré le responsable syndical sur le plateau de RMC-BFMTV, deux jours avant le lancement d'un deuxième round de négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux.
A propos de la promesse présidentielle de ne pas toucher à l'âge de départ à la retraite, il a rappelé que "tous ceux qui ont dans la tête un élément paramétrique, c'est-à-dire qu'on veut jouer sur l'âge dans cette réforme, auront l'opposition de la CFDT. C'est clair et net".
"Il n'y a pas de sujet financier dans cette réforme, c'est un sujet très clairement de qualité (...). Tous ceux qui auront par souci technocratique, --il y en a quelques uns, parce que c'est efficace et c'est rapide--, l'idée de faire une réforme paramétrique en jouant sur l'âge auront l'opposition de la CFDT", a insisté M. Berger.
Il a réclamé que "tous les droits acquis jusqu'à aujourd'hui soient maintenus", que "tous ceux qui sont concernés par la retraite dans les 5 ans ne soient pas concernés par cette réforme" et que cette dernière s'installe après une période de "transition".
Il a rappelé que la CFDT était favorable à un régime universel, "ça ne veut pas dire uniforme". "Ca n'empêchera pas certaines professions de se construire entre elles des compléments si elles le souhaitent", a-t-il précisé.
"Si on touche aux 62 ans, la CFDT est mobilisée", a conclu le responsable syndical.
article publié le 08/10/18 sur : https://www.lepoint.fr/politique/reforme-des-retraites-si-on-touche-aux-62-ans-la-cfdt-est-mobilisee-selon-berger-08-10-2018-2261116_20.php
DEBAT SUR LA REFORME DU SYSTEME DES RETRAITES
Le 8 novembre 2018 de 9 heures à 13 heures à la Maison de Syndicats-12 place des Terrasses de l’Agora - 91000 ÉVRY
L’Union Départementale de l’Essonne vous propose un débat sur "La réforme du système de retraites".
Le président de la République a annoncé une réforme structurelle du système des retraites. Il a confié à Jean-Paul Delevoye, responsable du Haut-commissariat à la réforme
(structure rattachée au Ministère de la santé et de la solidarité), la concertation avec les partenaires sociaux et les autres acteurs du secteur.
Ces concertations ont démarré au printemps et vont se poursuivre à l’automne. L’ensemble des partenaires sociaux seront reçus le 10 octobre par Jean-Paul Delevoye.
Pour la CFDT, construire un système de retraite c’est aussi construire un projet de société,
car nous sommes tous concernés par la retraite, que l’on soit déjà en retraite
où que l’on soit actif.
C’est un enjeu sociétal, de cohésion sociale, un enjeu démographique, un enjeu économique et financier.
Frédéric Sève, secrétaire national, participera à ce débat et présentera les enjeux et les
propositions CFDT.
Deux autres débats sur cette réforme sont programmés :
11 janvier 2019 à Créteil
5 mars à Trappes.
5 mars à Trappes.
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